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Photo du rédacteurFabien GARDIN

10 bonnes raisons de passer au Digital Learning

Partage d'un article intéressant dont l'Auteur est : Yann Coirault

Yann intervient notamment chez CSP Docendi Formations, OF avec lequel je travail très régulièrement et dont je partage une grande partie de leur pédagogie.



C’était dans l’air et voici que cela s’impose dans l’urgence Covid-19  ! Yann Coirault a donc défini 10 (autres) bonnes raisons de s’emparer, sans crainte, de ces nouveaux outils digitaux !


En ce moment, tous les matins dans votre boîte mail, vous trouvez des propositions de digitalisation de vos formations. Chacun de ces mails évoque les elearning, les MOOC, les webinars… Mais le digital learning ne s’arrête pas là. Social Learning, Gamification, Immersive Learning, Mobile Learning* (voir index enfin d’article) font aussi partie du jeu pour ainsi dire. Et il y a toutes les meilleures raisons d’y passer. Covid-19 ou pas.

Pour tous les Digital Learning Manager du monde, une formation digitalisée peut se définir comme « une formation dont certaines modalités pédagogiques utilisent les technologies numériques. Elle se caractérise par une grande diversité de modalités comme le présentiel enrichi, du 100 % distanciel en autoformation, de la classe virtuelle, du Blended Learning tutoré, des MOOC… » Mais attention, « ce type de formation doit rester centrée sur les usages pédagogiques et non sur la technologie : pas de digital sans intention pédagogique ! », précise Yann Coirault, référent pédagogique chez CSP.


1. Accompagner la transformation de l’entreprise Aujourd’hui, les entreprises sont en pleine transformation digitale. Pas seulement de numérisation et de transformation technologique dans les entreprises, mais aussi dans l’organisation du flux, notamment hiérarchique. Ce dernier devient plus horizontal et il se voit facilité par ces nouveaux outils digitaux. C’est ce changement dans l’entreprise aujourd’hui qui est en jeu… embrasser la transformation digitale, au moyen du Digital Learning devient alors un bon moyen d’accompagner cette transformation.

2. Former plus… à moindre coûts Le Digital Learning permet de supprimer les coûts structurels associés à une formation en présentiel (prix du transport, hébergement, temps de productivité perdu). Digitaliser ses formations devient aussi rentable financièrement lorsqu’une entreprise a beaucoup de personnes à former. A l’inverse du modèle économique d’une formation en présentiel, où les coûts de conception sont faibles mais ceux de diffusion élevés, une formation digitalisée nécessite de gros investissements en conception pour des coûts faibles de diffusion.

3. Profiter des opportunités législatives Avec la loi relative à  la formation professionnelle, les frontières entre formation présentielle et digitale ont éclatées. Cela a contribué à changer la vision des professionnels vis-à-vis de la formation, qui est maintenant plutôt perçue comme un investissement que comme un coût d’exploitation. Le Digital Learning est maintenant considéré comme du temps de formation à part entière, ce qui est favorable à son expansion.

4. Améliorer sa marque employeur Digitaliser ses formations permet de se différentier des autres entreprises et d’attirer de nouveaux talents. L’image de modernité qui ressort est liée aux usages privés de Web Application (services de messagerie instantanées, wikis, etc.), notamment auprès des jeunes générations.

5. Rendre l’apprentissage plus efficace… – Par l’échelonnement de la mise à disposition des connaissances dans le temps : On sait aujourd’hui grâce aux neurosciences qu’il est préférable d’apprendre 15 minutes tous les jours, plutôt que de manière condensée sur 3 jours. Un parcours pédagogique efficace doit permettre un étalement de la mise à disposition des compétences dans le temps, par exemple en sollicitant l’apprenant en amont du présentiel (test d’auto-évaluation, articles à lire, etc.). Tout cela devient possible grâce au Digital Learning.

– Par un feed-back immédiat. « Je fais des choses et je sais tout de suite si je les fais bien ». Le digital permet un feed-back immédiat, par exemple en posant des questions après chaque action du participant. Ce feed-back personnalisé et instantané reste plus délicat à mettre en œuvre en présentiel.

– Par une évaluation plus segmentée et facilitée : lors des parcours distanciels tutorés, les plateformes permettent aujourd’hui des évaluations formatives automatiques et l’intervention du tuteur à distance qui peut opérer de la remédiation de manière simplifiée.

6. Améliorer l’expérience utilisateur Par l’évolution des plateformes LMS (Learning Managment System). Pendant longtemps, ces plateformes ont été créées sur le modèles des plateformes de gestion de données. Leur architecture n’était donc que très peu adaptée à l’apprentissage. Les plateformes actuelles ont été pensées par des pédagogues : elles privilégient l’ergonomie et l’expérience utilisateur.

7. Dépasser le simple stage présentiel Accompagner les apprenants au-delà du présentiel selon le principe de 70/20/10 : 70 % l’apprentissage se fait par la pratique et l’expérience, 20 % par l’interaction sociale et 10 % par la formation traditionnelle. Les outils e-learning permettent à la fois de créer un environnement d’apprentissage synchrone à distance : le formateur et les apprenants sont réunis simultanément et échangent en direct, à l’aide des classes virtuelles, chat, webinaires…

8. Favoriser le Social Learning La mise à disposition d’un espace d’échange piloté et animé par un « Community Manager » (le formateur), crée une communauté partageant et échangeant de l’information. Le but est de développer le réflexe chez l’apprenant d’aller chercher la réponse à ses questions sur ces espaces et favoriser les échanges pour faire vivre la formation en dehors de la salle. Les plateformes permettent un environnement d’apprentissage asynchrone* : ainsi les participants ne sont pas tenus d’être réunis au même moment pour échanger. Les forums de discussion deviennent des outils très efficaces au service de l’apprentissage

9. Enrichir la posture du formateur Le formateur n’est plus le « sachant » . Il doit être non seulement facilitateur, mais également expert dans son domaine, capable de donner du sens à la connaissance et de favoriser le co-apprentissage. Il doit également pouvoir maîtriser les nouveaux outils digitaux pour construire intelligemment ses parcours pédagogiques, dans et hors des salles de formation.

10. Personnaliser la formation La digitalisation permet également de personnaliser la formation en fonction du participant : donner le bon contenu, à la bonne personne, au bon moment (outils collaboratif, QCM, feed-back instantané). Contrairement au présentiel, où le formateur doit s’adapter au niveau du groupe, et où le participant peut perdre du temps sur des choses qu’il connait déjà. On estime qu’une heure de e-learning correspond à 3 h de présentiel (notions répandues dans la communauté).

retranscription Claire Tucoulet – CSP


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